Du jardin au potager : souvenir d’enfance

Dennis Bolduc, directeur général

Dans ma petite enfance, j’ai été élevé sur une ferme laitière dans un petit village au Lac-Saint-Jean où la terre était considérée comme une richesse incommensurable. La cohabitation des animaux de ferme, des Tremblay, des Fortin, des De Launière… et de la coopérative d’alimentation tournait autour de la vie toute simple et de l’importance de s’y investir collectivement.

Chaque famille possédait un jardin (maintenant, on dit « potager », ce qui fait plus urbain) et cultivait des légumes et des fruits, et cueillait aussi de petits fruits des champs et le réputé bleuet sauvage à des fins de subsistance et d’autosuffisance avec un souci de transmettre la tradition.

Cette tradition s’est estompée peu à peu, mais le plaisir de la table demeure une valeur certaine.

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, certaines coopératives ont emboîté le pas en offrant la possibilité à leurs membres de cultiver des légumes et des fruits. Des espaces de terrains souvent disponibles peuvent profiter aux membres, mais aussi prendre d’autres formes, comme c’est le cas avec les jardins surélevés, les balconnières ou tout simplement la culture en pots sur la terrasse ou le balcon.

Lors de l’assemblée générale annuelle du 12 mai dernier, nous avons procédé à la distribution de trousses L’Agriculture urbaineen coopérative d’habitation(merci à la CQCH). Déjà, nous imaginons les nouvelles pousses qui deviendront de beaux légumes savoureux qui feront honneur à la table entourée de membres coopérants.

Qui sait, le poulailler pourrait y prendre place aussi !

 

 

 

 

 

Quelques jardins communautaires et collectifs disponibles au Saguenay–Lac-Saint-Jean

 Les jardins communautaires sont divisés en parcelles, les jardins collectifs ne sont pas divisés et la récolte est partagée par les membres.

C’est une belle façon de transmettre ses connaissances aux futures générations, mais c’est aussi un lieu inespéré de socialisation entre voisins de parcelles. On s’échange des boutures, des outils, les fruits de la récolte et des histoires de jardiniers !

  • Les Jardins de la trappe, à Dolbeau-Mistassini, sont situés sur des anciennes terres des Pères trappistes. Ces jardins comptent 52 parcelles. Vous pouvez louer une parcelle pour moins de 50 $. De plus, le terrain sera passé gratuitement au motoculteur à l’automne et bénéficiera de l’arrosage automatique pendant la belle saison.
  • La friperie Coderr inaugure son jardin collectif

Un jardin collectif de 7500 pieds carrés à La friperie d’Alma. Le but premier est de réduire son panier d’épicerie. Le jardin remporte un tel succès que la friperie cherche d’autres terrains à offrir à la collectivité.

 

 

 

 

 

  • Les Jardins Mistouk, à l’entrée de Saint-Cœur-de-Marie, est un site de 28 hectares (70 acres) bordé par les rivières Mistouk et Grande Décharge et traversé par la Véloroute des Bleuets. Le projet comporte pour l’instant un verger et un jardin communautaire.
  • Sans oublier les jardins collectifs et cuisines communautaires dans les municipalités de Lamarche, Labrecque et Saint-Henri-de-Taillon !
par Dennis Bolduc, directeur général  de la FECHAS

 

 

 



03 Juil 2018

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